Depuis 2011, le risque de méningiome figure dans la notice des médicaments à base d’acétate de cyprotérone (Androcur et génériques). Pour mieux cerner ce risque, l’assurance-maladie a mené une étude pharmaco-épidémiologique sur 250 000 femmes exposées à la cyprotérone sur une durée de 7 ans. Les résultats indiquent que l’exposition à l’acétate de cyprotérone à forte dose et durant plus de 6 mois, expose les femmes à un risque de méningiome - pris en charge en neurochirurgie - multiplié par 7 par rapport au groupe de femmes faiblement exposées et qui ont arrêté le traitement. Ce risque est multiplié par 20 après 5 années de traitement. En revanche, les méningiomes régressent dès l'arrêt du traitement. Le risque de méningiome augmente donc en fonction de la durée d’utilisation et de la posologie, et de nouvelles recommandations devraient être élaborées d’ici la fin de l’année afin de tenir compte de ces données.
Androcur
Le risque de méningiome mieux cerné
Publié le 03/09/2018
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3453
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