AVEC le retour des beaux jours, les randonneurs reprennent les sentiers. Et de s’arrêter dans les champs pour y cueillir des fleurs et s’abreuver de l’eau des sources qui coulent ici et là. Attention, toutefois, à ne pas vivre la même mésaventure que ce guérisseur chinois de 73 ans, nommé Fu. Depuis plusieurs années, M. Fu se plaignait régulièrement de saignement nasal. Mais ces derniers temps, les écoulements sanguinolents étaient devenus permanents. Fu se décide alors à consulter. Et là, oh surprise ! L’examen médical révèle la présence d’un hôte bien étrange dans son appendice nasal : une sangsue longue d’une dizaine de centimètres. Le phénomène est certes rare, mais il arrive parfois que le petit invertébré se loge dans des orifices naturels tels la bouche, l'oreille ou le vagin. Fu pense, lui, que la sangsue s’est introduite dans son nez il y a cinq ans, époque à laquelle les premiers symptômes d’hémorragies et de congestion nasale sont apparus, à la suite de la consommation d’eau de source lors de l’une de ses sorties en montagne. Le patient aurait pu souffrir encore longtemps, car la longévité d’une sangsue est en moyenne de 27 ans. On imagine toutefois difficilement pouvoir vivre avec un tel animal dans les narines. En tout cas, « moi, monsieur, si j'avais un tel nez, il faudrait sur le champ que je me l'amputasse ! ».
Cinq années avec une sangsue dans le nez
Le saigneur des nasaux
Publié le 18/07/2009
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C. M.
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2667
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