Avec 194 cas confirmés biologiquement et 154 cas en attente de résultats d’analyse, l’épidémie de chikungunya s’étend en Polynésie française. Mais plusieurs centaines de patients ont cru être atteints du chikungunya, alors qu’ils n’étaient pas porteurs du virus. Beaucoup étaient en fait atteints de la dengue, dont les symptômes (forte fièvre, fatigue) sont proches. La dengue est aussi transmise par le moustique. Mais elle est présente depuis longtemps en Polynésie, au contraire du chikungunya.
Les cas sont concentrés à Tahiti et sur l’atoll d’Apataki, avec également un malade à Bora Bora et un autre à Raivavae. Les autorités sanitaires insistent sur la destruction des gîtes larvaires des moustiques : la population est invitée à empêcher l’eau de stagner, notamment dans les sous-pots de fleurs ou les gouttières. Des pulvérisations antimoustiques ont lieu dans les quartiers les plus touchés.
Les pluies qui affectent l’archipel, et l’organisation imminente du plus grand rassemblement sportif local (la course de pirogues Hawaiki Nui), font craindre une propagation rapide de l’épidémie.
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Françoise Amouroux
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