Dans une récente étude* intitulée « Les jeunes et leur cœur en 2012 », la Fédération française de cardiologie met en lumière le rapport des jeunes au tabac et l’évolution de leurs opinions à ce sujet. Cible de l’enquête, des élèves de primaire et des collégiens dont la majeure partie, au moins, est exposée au tabac dans le foyer. Parmi les premiers, 7 % ont déjà essayé de fumer, chiffre en recul de deux points par rapport à l’an passé. Conscients de la dépendance que crée la cigarette à hauteur de 91 %, ils en reconnaissent en outre la dangerosité et ce de façon unanime. Pourtant, un nombre croissant d’enfants (58 %) pense pouvoir fumer pour essayer et s’arrêter à la première tentative. Chez les jeunes de 10 à 15 ans, les chiffres sont plus alarmants. 32 % d’entre eux fument déjà ou ont goûté à la cigarette, le plus souvent sur la proposition d’un tiers : en moyenne le pas est franchi à 11 ans ½ et la moitié d’entre eux continue de fumer après avoir essayé, ce en dépit de la mauvaise opinion qu’ils ont du tabac (prix et conscience de la dépendance). D’autres substances - narguilé, cigare, cannabis… - sont expérimentées par 7 adolescents sur 10. Dans ce contexte, les filles ne sont pas en reste, tout du moins en matière de cigarettes qu’elles sont plus nombreuses à fumer (35 % contre 31 % chez les garçons), même si elles se lancent plus tardivement (vers 12 ans) et consomment moins. Plus enclines aux tentatives d’arrêt, elles ont aussi plus de mal à décrocher, la cigarette ayant une valeur antistress pour 60 % d’entre elles, et anti prise de poids pour 19 %.
Pour tous les fumeurs en herbe, l’entourage semble jouer un rôle conséquent, 80 % des collégiens interrogés ayant un fumeur au foyer, 52 % chez les primaires (tous profils).
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