LE PREMIER INDICATEUR connu pour identifier le surpoids est l’indice de masse corporelle (IMC) pour 80 % des femmes et pour 66 % des hommes. Vient ensuite l’apparence physique (25 %), mais chez les femmes elle se traduit par l’importance du critère vestimentaire et le fait de pouvoir « rentrer » dans leurs vêtements, alors que les hommes évoquent la présence de graisses au niveau de l’abdomen. « La demande de perte de poids est plus fréquente chez les femmes mais leurs motivations sont davantage sociales et en rapport avec le regard des autres : pouvoir s’habiller comme elles le souhaitent, se sentir mieux dans leur peau, être attractives, séduisantes, souligne le Dr Catherine Dijuste, psychothérapeute à Paris, spécialiste du surpoids. Leur demande s’inscrit souvent dans un stéréotype venant le plus fréquemment de l’exigence de la minceur et de la stigmatisation de l’obèse véhiculée par la société. » L’homme est plus rationnel et centré sur la santé, sa demande est plus somatique et l’argument esthétique n’est pas aussi répandu que chez la femme : il veut perdre du poids pour se sentir en forme, être bien dans son corps et en meilleure santé. Autre divergence : les raisons qui conduisent à arrêter un régime viennent, pour les femmes (40 %), des difficultés à modifier leurs habitudes alimentaires et pour les hommes (42 %) de sa longueur.
Près de 500 000 personnes ont utilisé alli depuis son lancement, dont 34 % d’hommes, 64 % l’ont acheté deux fois ou plus, et ceux qui ont cessé le traitement l’ont utilisé en moyenne pendant huit semaines. Les utilisatrices sont des femmes au foyer de trois personnes et âgées de 25-44 ans, alors que les utilisateurs sont majoritairement célibataires et âgés de 45-59 ans. L’étude met en évidence des différences de réactions entre les hommes et les femmes utilisant alli.
Les deux clés du succès.
Avec alli, on assiste à un changement de comportement : les femmes réduisent leur consommation de lipides alimentaires (61 %) et augmentent la ration de fruits et de légumes. Les hommes portent leurs efforts sur la réduction d’alcool (26 %) et un programme d’activité physique (32 %). La durée d’utilisation (entre un mois et six mois) est mieux suivie par les hommes (66 %) que par les femmes (47 %), et la perte de poids moyenne déclarée est plus importante chez les hommes (5,8 kg versus 4,2 kg) mais avec un IMC initial plus élevé. Les hommes apparaissent plus réceptifs à la notion « d’effort », à condition d’avoir un régime efficace rapidement, alors que les femmes semblent avoir besoin de plus de soutien et d’accompagnement pour réussir leur démarche. Dans les deux cas, les clés du succès d’alli résident dans le programme d’accompagnement complet (sur www.alliprogramme.fr) et le conseil du pharmacien, qui aident le patient à bien utiliser le médicament et à atteindre son objectif de perte de poids dans le cadre d’une alimentation réduite en calories et pauvre en graisses. 66 % des ré-acheteurs d’alli déclarent avoir été bien informés par leur pharmacien, 50 % disent avoir été rassurés et 45 % prévenus des effets indésirables digestifs potentiels. « Ce qui est rassurant dans ces données, c’est que les personnes concernées par la prise d’un médicament comme alli (IMC supérieur ou égal à 28) ont bien compris le comportement à adopter face à la perte de poids et inscrivent leur démarche dans une vision à long terme, plutôt que d’être dans la recherche de résultats immédiats », constate le Dr Arnaud Cocaul (hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris).
D’après une conférence de presse de GSK Santé grand public.
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