LE GOUVERNEMENT vient de décider de mettre en place dans les officines les stocks nationaux d’antiviraux (« le Quotidien » du 10 décembre). Parallèlement, les autorités sanitaires ont modifié les modalités de leur utilisation. Désormais, la prescription du traitement antiviral est systématique chez les patients présentant une grippe clinique, indique ainsi l’AFSSAPS*. Chez les sujets non malades présentant des facteurs de risque (dont les femmes enceintes et les enfants de moins de 1 an) qui ont été en contact avec une personne grippée, les autorités sanitaires recommandent la mise en place d’un traitement antiviral post-exposition, à dose curative et pendant 5 jours. « Pour cette dernière indication, qui ne figure pas dans les indications de l’AMM, l’AFSSAPS a rendu un avis positif en considérant que ce type de traitement prophylactique à dose curative permet potentiellement de baisser le risque d’émergence de mutants résistants tout en améliorant la prise en charge des personnes susceptibles de développer des formes graves de grippe », précise l’Agence.
Au comptoir, face à une prescription de Tamiflu, l’AFSSAPS demande, dans la mesure du possible, de préférer la délivrance de comprimés d’Oseltamivir PG® 30 mg pour les enfants et les personnes présentant des difficultés de déglutition, à celle des gélules de Tamiflu 75 mg. Quant au Relenza, le Pr Didier Houssin, directeur général de la Santé, a rappelé qu’il n’était pas recommandé en première intention et était contre-indiqué chez les asthmatiques et chez les personnes souffrant de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO).
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