Les femmes utilisant une pilule dosée à 20 mg d’œstrogène ont un risque d’accident embolique inférieur à celles dont le contraceptif oral contient 30-40 mg d’œstrogène. Mais surtout, à dose d’œstrogène identique, le risque d’embolie pulmonaire diminue de moitié si le contraceptif associe du lévonorgestrel.
Ces résultats émanent d'une étude portant sur près de 5,5 millions de femmes françaises utilisant l’une des huit pilules remboursées à l’époque (entre 2010 et 2012), dont quatre de troisième génération.
Elles confirment les résultats des études précédentes mettant en évidence les risques liés aux pilules œstroprogestatives contenant du gestodène ou du désogestrel. Et confortent de fait la décision du ministère de la Santé de dérembourser ces pilules dites de troisième génération.
Au total l’équipe de chercheurs français a recensé sur ces femmes suivies pendant au moins deux ans, 3 253 accidents emboliques : 1 800 embolies pulmonaires (33/100 000), 1 046 accidents cérébraux ischémiques (19/100 000) et 407 infarctus du myocarde (7/100 000).
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