LES PROFESSIONS de santé se mobilisent contre l’université privée Fernando Pessoa. Le 15 mars, à Toulon, une manifestation réunira la profession dentaire et des professionnels de santé hostiles à ce centre universitaire ouvert en novembre dernier à Toulon, qui entend former des chirurgiens-dentistes, des pharmaciens, des orthophonistes et des diététiciens. Une deuxième antenne doit ouvrir à Béziers (dentaire, orthophonie, physiothérapie, sciences humaines et architecture/urbanisme) qui contournera également le numerus clausus.
Le Centre national des professions de santé, qui fédère des syndicats de professionnels de santé libéraux (32 organisations représentatives), s’impatiente devant l’inertie des pouvoirs publics. Il a écrit au Premier ministre pour lui demander de fermer cette université. « Cette structure n’est pas accréditée et ne peut donc ni dispenser de formations à l’étranger ni délivrer les diplômes correspondants [...] Les jeunes gens engagés dans ces formations ne pourront exercer ni en France ni au Portugal, ni ailleurs en Europe, et se retrouveront dans une impasse après avoir déboursé des sommes exorbitantes. »
Sous les feux des critiques depuis plusieurs semaines, le centre Fernando Pessoa a parmi ses défenseurs plusieurs scientifiques et médecins de renom. Le président de son conseil scientifique n’est autre que le neuropsychiatre Boris Cyrulnik, qui défend la formation de l’antenne française du centre. Le conseil scientifique compte également dans ses rangs Roselyne Bachelot, ancienne ministre de la Santé.
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques