La pratique régulière d’une activité physique chez les personnes âgées exerce une meilleure protection contre une atrophie cérébrale que les activités mentales ou sociales. C’est une étude publiée dans Neurology, qui fait état de ce résultat étonnant.
« Les personnes dans leur huitième décennie (plus de 70 ans) qui participent à des exercices physiques réguliers, tels que la marche plusieurs fois par semaine, présentent moins d’atrophie cérébrale ainsi que d’autres signes du vieillissement cérébral, comparés à des personnes moins actives », témoigne
l’auteur principal, Alan Gow (université
d’Édimbourg, Écosse). « Et notre étude montre qu’il n’y a pas de bénéfice réel à participer à des activités stimulantes sur le plan mental et social en ce qui concerne la taille du cerveau, telle qu’elle est mesurée sur les IRM, tout au long des trois années de suivi. »
Les chercheurs ont analysé les dossiers médicaux de 638 personnes nées en 1936 en Écosse. Les IRM ont été effectuées à l’âge de 73 ans. Les personnes incluses ont décrit en détail leurs habitudes en matière d’exercice physique, qui s’étagent entre un mouvement minimal uniquement en relation avec la tenue de la maison jusqu’à la compétition sportive ou un exercice intensif plusieurs fois par semaine. Ils ont, de la même manière, rapporté leur participation à des activités sociales ou mentalement stimulantes. L’étude montre que, au bout de trois ans, les personnes qui participent le plus à des activités physiques ont moins d’atrophie cérébrale.
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques
Alzheimer : l’immunothérapie ouvre de nouvelles perspectives