Une équipe de l'université d'Oxford (Angleterre) a comparé les profils pharmacologiques des médicaments efficaces sur le mal des montagnes. Le paracétamol ressort gagnant de cette évaluation.
Pour prévenir le mal des montagnes, plusieurs molécules sont réputées efficaces : l’acétazolamide (Diamox), diurétique marqué par de nombreuses contre-indications et d’effets secondaires ; l’ibuprofène, un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS), mais là aussi, les effets secondaires ne sont pas anodins.
Une équipe de chercheurs de l’université d’Oxford s’est donc attelée à la recherche d’un médicament efficace mais au profil toxicologique plus favorable. Ils ont ainsi testé le paracétamol. Les résultats de leurs travaux viennent d'être publiés dans « Wilderness & Environmental Medicine ».
En pratique, ils ont suivi 332 randonneurs participant à l’ascension de l’Everest et leur ont administré 3 comprimés par jour de paracétamol ou d’ibuprofène (en double aveugle) jusqu'à leur arrivée. Une fois le sommet atteint, les volontaires ont été invités à remplir un questionnaire pour déterminer si les effets de l’altitude s’étaient fait sentir. Les résultats de cette étude suggèrent qu’il n’y a aucune différence significative entre le paracétamol ou l’ibuprofène utilisé en prophylaxie. Autrement dit : le paracétamol est aussi efficace que l’anti-inflammatoire… mais mieux toléré. Les chercheurs soulignent toutefois que ces travaux méritent d’être poursuivis.
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