DEUX PHARMACOLOGUES anglais qui se penchent sur les effets thérapeutiques du rire. Sans rire ? Leurs travaux, très sérieux et publiés dans le « BMJ », ne compilent pas moins de 785 études relatives à l’activation des zygomatiques, et à leurs conséquences physiopathologiques. Résultat ? Si plusieurs dizaines d’entre elles confirment les bienfaits - notamment cardiovasculaires - de la tranche de rigolade, d’autres donneraient plutôt envie de pleurer. Le rire pathologique, par exemple, comme celui provoqué par l’épilepsie gélostique, souvent résistant à tout traitement médicamenteux et qui nécessite parfois le recours à la chirurgie. Ou encore certains effets secondaires gênants, voire redoutables, d’une simple crise de rires : incontinence urinaire, étouffement ou crise d’asthme… Mais le plus étonnant (et le moins drôle), sont les cas de décès par arrêt cardiaque survenus à l’occasion de fous rires. Quant à moi, mourir de rire, voilà une fin qui me conviendrait bien.
Le jeu des zygomatiques pas seulement bénéfique
Mort de rire
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Publié le 19/12/2013
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Vous ne rirez plus jamais comme avant
Crédit photo : S Toubon
› D.D.
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3056
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