- La détermination de la densité minérale osseuse (DMO) à un double intérêt : fournir un diagnostic, assorti d’une estimation de la probabilité de futures fractures chez un individu donné et fournir une valeur de départ permettant éventuellement de suivre l’évolution du patient.
- La technique actuellement validée est basée sur l’absorptiométrie biphotonique (utilisant deux niveaux d’énergie de photons X), mettant en œuvre soit l’interposition de filtres soit des tensions variables appliquées au tube générateur.
- Les résultats sont exprimés par le T-score, écart entre la densité osseuse mesurée et la densité osseuse théorique de l’adulte jeune, de même sexe et aux mêmes sites osseux (rachis lombaire et extrémité supérieure du fémur ou poignet) :
--› T-score supérieur à – 1 : densité normale
--› T-score entre - 1 et – 2,5 : ostéopénie
--› T-score inférieur ou égal à – 2,5 : ostéoporose
- Les indications de l’ostéométrie remboursées par l’Assurance-maladie pour un premier examen sont les suivantes :
Chez la femme ménopausée : antécédents de fracture de hanche chez un parent de 1er degré, IMC inférieur à 19 (seuil de la maigreur), ménopause précoce (avant 40 ans), corticothérapie actuelle ou passée (pendant au moins 3 mois consécutifs, à la dose quotidienne de 7,5 mg d’équivalent prednisone).
En population générale (hommes et femmes) : fracture par fragilité, pathologie inductrice d’ostéoporose (hypogonadisme, hyperthyroïdie non traitée, hypercorticisme, hyperparathyroïdie primitive, ostéogénèse imparfaite), traitement inducteur d’ostéoporose (corticothérapie, analogues de la LH-RH).
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