Dans la capitale, alors que le nombre de dépistages du VIH a augmenté, le nombre de nouveaux diagnostics positifs est en baisse. Cette évolution favorable est attribuée à une amélioration du dépistage et du recours au traitement préventif PrEP.
Alors que le nombre de dépistages du VIH a augmenté de 8 % en Île-de-France entre 2015 et 2018 (passant de 493 600 à 533 770), le nombre de nouveaux diagnostics de séropositivité a diminué de 16 %. En effet, en 2018, 906 personnes ont appris leur séropositivité, contre 1 078 en 2015, soit un recul de 16 %, selon un point épidémiologique publié par Santé publique France.
Cette baisse est particulièrement marquée chez les hommes gays et bisexuels (ou hommes ayant des rapports sexuels entre hommes, HSH), - 22 %, et même - 28 % quand ces hommes sont nés en France.
Au premier rang des raisons invoquées à la baisse observée à Paris : le déploiement de la PrEP dans la communauté gay parisienne, à laquelle s’ajoutent les effets du TASP (traitement précoce par antirétroviral). Une autre raison avancée est l'augmentation de la couverture du dépistage, qui a pu contribuer à une érosion du nombre de personnes ignorant leur séropositivité. Ces dernières, une fois placées sous traitements antirétroviraux, ne transmettent plus le virus du sida à leurs partenaires sexuels.
Pour autant, des défis demeurent. Notamment, la baisse des nouveaux diagnostics ne concerne quasiment pas les femmes, qui représentent 30 % des découvertes de séropositivité à Paris en 2018. Ni les HSH nés à l'étranger qui représentent plus de 40 % des HSH parisiens ayant découvert leur infection en 2018.
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