La majorité des effets indésirables signalés en 2014 concerne les carnivores domestiques (83,9 %) et les antiparasitaires sont la classe thérapeutique la plus souvent citée : 34 % chez les chiens et 55 % chez les chats. Les effets indésirables sont graves dans 25 à 30 % des cas. Cependant, l’Agence nationale du médicament vétérinaire (ANMV) souligne l’utilisation trop courante d’un antiparasitaire à base de perméthrine destiné au chien et toxique pour le chat à qui il est administré. À cela s’ajoutent des cas de surdosage et des erreurs d’administration, notamment l’ingestion de produits destinés à une application cutanée. L’agence présente les mêmes remarques pour les antiparasitaires chez le chien : surdosage, administration de produits destinés à une autre espèce (bovins, chevaux), ingestion de médicaments à usage externe.
En 2014, les signalements d’effets indésirables chez les animaux s’élèvent à près de 3 600 – dont 44 % de cas graves – concernant 4 682 médicaments, soit une hausse de 12,6 % des déclarations. Elles sont transmises par les vétérinaires (89,3 %), les propriétaires d’animaux et les éleveurs (7,4 %), les écoles vétérinaires (3,2 %) et les pharmaciens (0,1 %). Les déclarations peuvent aussi concerner des effets indésirables sur des êtres humains après exposition à un médicament vétérinaire. À la suite d’un nouveau signalement de l’utilisation de produits vétérinaires pour traiter les poux des enfants, l’Agence « rappelle qu’un traitement antiparasitaire, insecticide ou acaricide destiné aux animaux de compagnie ne doit en aucun cas être administré à un humain et a fortiori un enfant ».
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