De moins en moins d’effets indésirables graves sont notifiés avec l'usage de la lévothyroxine, que ce soit le Lévothyrox ou les autres spécialités du marché, conclut la dernière enquête officielle de pharmacovigilance.
La dernière enquête de pharmacovigilance sur les spécialités à base de lévothyroxine se veut rassurante. En prenant en compte le taux moyen mensuel de notification, elle confirme une diminution considérable (-90 %) de la notification des cas graves pour le Lévothyrox par rapport aux trois enquêtes précédentes menées depuis mars 2017, cette diminution étant particulièrement nette au 1er semestre 2019 (moins de 10 cas/mois). Dans le détail, 87 cas graves ont été notifiés sur les 16,5 mois de cette enquête versus 651cas sur les périodes antérieures de 12,5 mois.
Pour les autres spécialités (Euthyral, Euthyrox, L-Thyroxine Serb, L-Thyroxin Henning, TCAPS, Thyrofix), la diminution de notification des cas graves est de l'ordre de 67 % par rapport à l'enquête précédente. « Ce constat, ainsi que la présence de symptômes de nature et de distribution superposables à ceux décrits lors des présentations précédentes et l'absence de signaux émergents, conduit les rapporteurs à proposer d'interrompre ce suivi qui ne semble plus approprié et de limiter la surveillance à l’analyse des cas marquants ». L’enquête de pharmacovigilance mise en place spécifiquement pour la lévothyroxine devrait donc s’arrêter. Actuellement, 72 % des spécialités vendues sont du Lévothyrox, 21 % de la L-Thyroxin Henning et 5 % de l’Euthyrox (5 %).
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