DIFFÉRENTES générations de pilules sont mises à la disposition des femmes, elles sont dites de première, deuxième ou troisième génération en fonction de la nature de l’association estroprogestative qui les compose. En effet, la nature du progestatif a varié au cours des années parallèlement à la diminution des doses d’éthinylestradiol (EE) en vue d’améliorer la tolérance. Les contraceptifs de 2e et 3e génération, dits minidosés, sont actuellement les plus largement prescrits en France. Toutefois, il semble exister un surcroît de risque thromboembolique veineux avec les estroprogestatifs oraux de 3e génération comparés à ceux de 2e génération (contenant du lévonorgestrel). C’est pourquoi, les contraceptifs de 3e génération sont recommandés par la Haute autorité de santé (HAS) en traitement de seconde intention.
Les enjeux d’une première contraception orale sont donc tout à fait spécifiques et doivent pouvoir s’adapter à des exigences particulières d’accessibilité, de fiabilité et de simplicité d’utilisation. « Les caractéristiques de la nouvelle pilule Leeloo Gé répondent à ces exigences et aux attentes des jeunes femmes qui débutent leur contraception, se félicite le Dr Jean-Louis Thomas, conseiller scientifique de Théramex. Elle a été reconnue par l’HAS comme la première pilule dosée à 20 µg d’EE recommandée en première intention, et elle a obtenu son remboursement. Parce qu’elle contient du lévonorgestrel (100 µg), un progestatif de référence largement prescrit en contraception au plan international, elle est considérée comme une pilule de 2e génération. »
Efficacité et simplicité.
Leeloo Gé présente l’avantage d’être monophasique, ce qui limite les oublis de pilule qui concernent une femme sur trois parmi les 15-30 ans, et facilite les « rattrapages », l’ordre des comprimés n’ayant pas d’importance. Elle permet également de retarder ou de décaler voire de supprimer les règles en modifiant le nombre de jours sans comprimé. Sur un total de plus de 15 000 cycles, chez près de 2 500 femmes âgées de 18 à 40 ans, son indice de Pearl a été estimé à 0,69 et la fréquence des effets indésirables (céphalées, spottings, métrorragies) est similaire dans les groupes Leeloo Gé et placebo (› 10%). Son remboursement répond à une volonté forte des autorités de santé de rendre cette pilule accessible au plus grand nombre. Elle a un statut de génériques, toutefois il n’existe pas de princeps ou d’équivalent commercialisé à ce jour en France.
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