L’ENTRÉE en ménopause peut être comparée à la puberté car il s’agit d’une même rupture d’équilibre, du passage d’un état familier à un autre, inconnu et anxiogène. Cependant les adolescentes ont le sentiment d’aller vers plus d’autonomie, de liberté et d’expériences, alors que les femmes en périménopause redoutent d’être confrontées à moins de séduction, de beauté et de vitalité.
La ménopause peut renvoyer les femmes à des stéréotypes négatifs, l’hydratation naturelle de la zone intime s’altère, les voies génitales s’assèchent et la lubrification peut être insuffisante. « Il n’est pas simple de subir la sécheresse vaginale au quotidien, reconnaît le Dr Odile Bagot, gynécologue obstétricienne. Son impact sur la qualité de la vie sexuelle se manifeste au minimum par un inconfort à la pénétration, qui, en perturbant l’excitation, diminue encore la lubrification jusqu’à saper parfois l’orgasme, et finir par altérer la libido. » Cette sécheresse va mettre à mal la confiance de la femme en sa capacité à réagir à un stimulus sexuel, elle met en doute son pouvoir de séduction et, au final, son estime d’elle-même. La femme éprouve un sentiment de culpabilité et accepte difficilement le cap de la ménopause.
Les résultats de l’enquête IFOP révèle que 66 % des femmes interrogées déclarent ressentir des douleurs lors des rapports sexuels, tandis que 62 % disent souffrir d’une baisse de libido, pour 26 % la sécheresse intime implique une baisse de moral, voire un état dépressif. À cause de leurs problèmes, 68 % d’entre elles disent avoir diminué la fréquence de leurs rapports sexuels, dont 17 % avouent avoir stoppé tout rapport. Pourtant, de nombreuses femmes laissent perdurer leur mal-être et cet inconfort, près d’une femme sur deux en (péri)ménopause ne fait rien pour être soulagée. Le sujet demeure tabou, 35 % des interviewées ne se confient pas à leur conjoint, elles ont également du mal à demander conseil à leur pharmacien (95 %) ou à en parler à leur gynécologue ou leur médecin (41 %).
Hydrater et lubrifier.
« Il n’y a aucune raison de se gâcher la vie avec une sécheresse intime, estime la gynécologue, il ne faut hésiter à consulter ou à demander conseil aux professionnels de santé car des moyens simples (lubrifiants) ou plus médicaux (traitement hormonal) existent. Pour désirer l’autre, il faut aussi se sentir désirable en entretenant sa forme physique, et pour que ce désir ne s’émousse pas, il est essentiel de garder une activité sexuelle régulière. » La qualité de la vie sexuelle antérieure et la bonne entente avec le partenaire actuel ont un impact très positif pour maintenir la libido et l’élan vital, la ménopause est une étape qui se prépare à deux.
Depuis près de cent ans, la gamme Hydralin accompagne les femmes à chaque étape de leur vie, en particulier lorsqu’elles sont confrontées à des problèmes d’ordre intime. Chaque produit traite un problème féminin particulier. Deux produits de la gamme sont particulièrement indiqués en cas de sécheresse intime. Ils sont formulés avec de la fleur de camellia japonica et plus de 90 % des femmes ressentent une sensation d’hydratation immédiate et durable après leur utilisation. Le soin lavant sécheresse nettoie en douceur et préserve l’équilibre de la flore intime. Le gel lubrifiant est parfait pour les moments les plus intimes, il est inodore, se rince facilement et il est compatible avec tous les préservatifs.
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