Les patients atteints d’un cancer de la prostate, du sein ou du côlon, soit les formes les plus fréquentes en France, ont vu leur durée de vie sensiblement augmenter au cours des dernières années. Ce constat encourageant est publié à deux jours de la Journée mondiale du cancer par l’Institut de veille sanitaire (InVS), le réseau Francim des registres des cancers, l’Institut national du cancer (INCa) et les Hôpitaux de Lyon.
Le cancer de la prostate est celui où les performances de survie à cinq ans ont le plus augmenté. Ainsi entre 1989 et 1993, seulement les trois-quarts des hommes atteints par cette forme de cancer pouvaient espérer vivre au-delà des cinq ans suivant le diagnostic. Entre 2005 et 2010, ils étaient 94 %.
Pour le cancer du côlon-rectum, ce taux est passé pendant la même période, de 54 à 63 %. Quant au cancer du sein, les chances de survie à cinq ans bénéficient à 87 % des patients, contre 80 % en 1993. En dépit des progrès thérapeutiques et des efforts de dépistage précoce, il n’en reste pas moins la première cause de décès par cancer chez la femme.
Cependant, comme le souligne le rapport, ces résultats ne doivent pas occulter les pronostics très sombres pour les patients atteints d’un cancer du poumon. Ce cancer se place au quatrième rang en terme de fréquence (39 000 nouveaux cas par an) et les progrès en terme de survie restent faibles : 17 % en 2010, contre 13 % en 1993. Le cancer du poumon reste aujourd’hui la première cause de mortalité chez l’homme et la deuxième chez la femme.
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