Les effets secondaires sexuels des traitements psychotropes bien que très fréquents (30 à 70 % pour les antidépresseurs, 50 % pour les neuroleptiques), et plus marqués semble-t-il dans le sexe féminin, sont encore insuffisamment dépistés (plainte rarement spontanée) et donc pris en compte. Leur survenue et corrélée avec une mauvaise observance, voire inobservance médicamenteuse. Les troubles possibles concernent le désir, l’excitation (avec sécheresse vaginale chez la femme et dysfonction érectile chez l’homme), l’éjaculation (retardée, douloureuse, rétrograde, voire anéjaculation), l’orgasme et la satisfaction globale. Les effets délétères sur la sexualité peuvent être aussi des conséquences indirectes d’autres types, comme la sédation, une prise de poids, des effets extrapyramidaux… Les solutions envisageables sont représentées par une diminution de la posologie, un changement de molécules (il existe de grandes différences d’une molécule à l’autre) et l’utilisation de traitements correcteurs.
Psychotropes et dysfonctions sexuelles
Publié le 03/10/2013
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3034
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