On conseille classiquement, de boire suffisamment (au moins 1,5 litre par jour), de ne pas se retenir longtemps d’uriner, de changer régulièrement de sous-vêtements, en évitant les fibres synthétiques (qui peuvent favoriser un environnement chaud et humide), au profit du coton, de ne pas porter de pantalons trop serrés, de ne pas utiliser de tampons vaginaux volumineux (risque de macération), pour les femmes de toujours s’essuyer avec le papier hygiénique de l’avant vers l’arrière, après être allé à la selle ou après avoir uriné, de se laver soigneusement tous les jours les régions anales et vulvaires (en évitant tout excès inverse, ainsi que les savons alcalins qui risquent de modifier la flore saprophyte), d’uriner systématiquement après chaque rapport sexuel, et enfin de lutter contre une éventuelle constipation chronique.
Chez le médecin
Dans le cadre de l’interrogatoire « classique » concernant les circonstances de survenue des troubles, le médecin recherche un rapport contaminant dans les jours précédents, des antécédents d’IST (infections sexuellement transmissibles)…
L’examen clinique recherche un aspect inflammatoire du méat, un écoulement urétral par expression douce sur l’urètre, d’autres localisations d’IST (balanite, épididymite, prostatite, anite, plante des pieds, paume des mains), une lésion associée (condylomes de la verge ou de la marge anale).
La bandelette urinaire (nitrite, protéines, hématies, leucocytes) est très utile, car les faux négatifs ne représentent que moins de 10 %.
Les examens complémentaires comprennent l’analyse bactériologique d’un prélèvement urétral et l’ECBU (examen cytobactériologique des urines) du premier jet.
Dans une première cystite simple, un ECBU (permet de détecter et de quantifier la présence de leucocytes et de bactéries dans les urines ainsi que de réaliser un antibiogramme) n’est pas recommandé en première intention.
L’existence d’un délai de 24 heures pour avoir les résultats oblige généralement à commencer un traitement avant de disposer de ces derniers.
D’autres examens complémentaires peuvent être mis en œuvre en fonction du contexte, comme une hémoculture, un bilan biologique (NFS, créatininémie, CRP…), une échographie rénale et/ou vésicale, un scanner rénal…
Les traitements
Une disparition des signes cliniques (dont la fièvre, si elle était initialement présente) en 72 heures signe l’efficacité du traitement. Leur persistance après ce délai doit conduire à réévaluer la situation afin d’adapter la thérapeutique.
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