Dans de nombreuses parties du monde, les niveaux de pollution de l’air restent dangereusement élevés.
Ainsi, 9 personnes sur 10 respirent un air contenant des niveaux élevés de polluants, selon les dernières estimations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Cette pollution, intérieure et extérieure, est responsable de 7 millions de décès chaque année : un quart des morts par accident vasculaire cérébral (AVC), près d’un tiers par cancer des poumons et près de 45 % des décès causés par des maladies pulmonaires lui incombent.
Les niveaux les plus élevés de pollution de l’air ambiant sont enregistrés dans les régions de la Méditerranée orientale et de l’Asie du Sud-Est, avec des niveaux annuels moyens dépassant souvent plus de 5 fois les limites fixées par l’OMS. Ce sont ensuite les villes à revenu faible ou intermédiaire d’Afrique et du Pacifique occidental qui sont les plus concernées. À l’inverse, les pays à revenu élevé présentent en général les niveaux de pollution de l’air ambiant les plus faibles, en particulier dans les régions de l’Europe, des Amériques et du Pacifique occidental.
La France concernée
Même si la France ne figure pas parmi les pays les plus pollués dans le monde, elle n’est néanmoins pas épargnée par cette pollution, et très peu de grandes villes françaises respectent les taux limites de PM2,5 et de PM10 fixés par l'OMS. « L'organisation a recueilli les données de qualité de l’air dans plus de 4 300 villes de 108 pays dans le monde, dont 630 villes françaises, relaye le quotidien « Le Figaro ». Dans l’Hexagone, la capitale apparaît comme la plus polluée, avec une concentration annuelle moyenne de PM10 de 35 μg/m3 et de PM2,5 de 14 μg/m3 durant l’année 2015. Alors que, selon l’OMS ces données ne devraient pas dépasser, respectivement, 20 μg/m3 et 10 μg/m3. »
Vient ensuite Fort-de-France (Martinique) avec des taux annuels moyens de 33 μg/m3 de PM10 et 12 μg/m3 de PM2,5 pour 2015. Puis Coulommiers (Seine-et-Marne), Contes (Alpes-Maritimes) ou Matoury (Guyane), qui présentent des taux de 31 μg/m3 de PM10 et 20 μg/m3 de PM2,5 environ. D’autres villes sont en mauvaise position concernant la qualité de l'air, dont Melun (Seine-et-Marne), Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), Marseille (Bouches-du-Rhône), Villeurbanne (métropole lyonnaise, Rhône) ou encore Nice (Alpes-Maritimes). Quant aux villes qui respectent les seuils fixés par l’OMS, elles ne sont qu’une centaine, dont Bois-Herpin (Essonne) qui affiche en 2015 une concentration moyenne de PM10 de 16 μg/m3 et de PM2,5 de 10 μg/m3. Ou encore Limoges (Haute-Vienne), Roanne (Loire) ou Épinal (Vosges) et la Plaine de Cafres, sur l’île de la Réunion, dont la concentration moyenne de PM10 n’a pas excédé 5 μg/m3 et celle de PM2,5 n’a pas dépassé 3 μg/m3.
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