Grossesse et allaitement
L’insulinothérapie est formellement indiquée dans la prise en charge du diabète de type 2 pendant tout le temps de la gestation, et au mieux avant même la conception en cas de grossesse programmée.
Vigilance requise
Contre-indications
Il s’agit essentiellement d’un état hypoglycémique et d’une hypersensibilité au produit.
Effets indésirables
Il s’agit essentiellement de l’hypoglycémie, d’une prise de poids (en moyenne de 4 à 5 kg mais parfois bien davantage) et de lipodystrophies (anomalies - creux ou bosses - du tissu adipeux sous-cutané à l’origine d’une résorption irrégulière et imprévisible de l’insuline).
Les interactions médicamenteuses
Celles-ci concernent essentiellement l’impact d’autres médicaments sur la glycémie ou sur les capacités de l’organisme à réagir à l’hypoglycémie.
C’est ainsi que les bêta-2 mimétiques, les glucocorticoïdes, le danazol, la chlorpromazine (à forte dose), les diurétiques, les estrogènes et les progestatifs, tendent à augmenter le niveau de la glycémie, tandis que les inhibiteurs de l’enzyme de conversion peuvent majorer l’effet hypoglycémiant de l’insuline et que les bêta-bloquants exposent au risque de masquer certains symptômes de l’hypoglycémie, comme la tachycardie et les palpitations.
Les analogues de la somatostatine (lanréotide, octréotide, pasiréotide) sont susceptibles d’exercer ces deux types d’effets en facilitant l’hypo ou l’hyperglycémie.
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Françoise Amouroux
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