AYANT réévalué les benzodiazépines dans le traitement de l’anxiété, la Haute Autorité de santé (HAS) a décidé de maintenir un intérêt thérapeutique important pour ces spécialités, et donc de conserver leur taux de remboursement à 65 %. La HAS n’en précise pas moins que de nombreux effets indésirables (troubles de la vigilance, chutes, troubles de la mémoire…) sont liés à ces molécules et leur utilisation souvent prolongée au-delà de 12 semaines, expose à un risque de dépendance.
Sont concernés l’alprazolam (Xanax), bromazépam (Lexomil), le clobazam (Urbanyl), le clorazépate (Tranxène), le clotiazépam (Vératran), le diazépam (Valium), le loflazépate (Victan), le lorazépam (Témesta), le nordazépam (Nordaz), l’oxazépam (Séresta), le prazépam (Lysanxia) et leurs génériques.
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Françoise Amouroux
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