La restriction calorique s’est avérée bénéfique sur la santé et sur l’espérance de vie dans plusieurs espèces animales. Une étude (essai CALERIE) dans « Cell Metabolism » chez 53 sujets non obèses en bonne santé (dont 19 témoins) âgés de 21 à 50 ans, suggère que l’effet positif passe par une diminution du stress oxydatif. Après une restriction calorique d’environ 15 % pendant 2 ans, les sujets pourtant minces ont perdu 8,7 kg sans régime particulier, quand les témoins ont pris 1,8 kg. La dépense énergétique de base était diminuée d’environ 80-120 kcal/jour par rapport aux témoins, avant même la perte de poids. L’adaptation métabolique s’est accompagnée d’une diminution de la production des espèces réactives de l’oxygène, ce qui renforce les hypothèses émises à la fois sur le vieillissement et le stress oxydant, soulignent les auteurs.
Restriction calorique et longévité, la clé du stress oxidatif
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Publié le 29/03/2018
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3423
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