- De nombreux mécanismes jouent un rôle dans la régulation de la vigilance et du fonctionnement cognitif.
- Tous les médicaments franchissant la barrière hématoencéphalique et agissant, à titre principal ou (en principe) accessoire, sur les récepteurs à l’histamine, au GABA, à la noradrénaline, l’acétylcholine, la sérotonine ou la dopamine sont susceptibles de modifier le niveau de vigilance ou d’altérer le fonctionnement cognitif.
- Si les psychotropes sont concernés au premier chef, de très nombreuses autres classes thérapeutiques sont potentiellement impliquées : antiallergiques, antiparkinsoniens, antimigraineux, vasoconstricteurs, antalgiques, antiépileptiques, spasmolytiques, antihypertenseurs…
- Attention tout particulièrement aux molécules impactant simultanément plusieurs neuromédiateurs différents ; notamment les antipsychotiques et les antidépresseurs, mais ce sont loin d’être les seuls.
- Les effets observés peuvent concerner la survenue d’une sédation, d’une somnolence, d’une excitation, d’hallucinations…
- Les personnes âgées sont particulièrement exposées au risque d’effets indésirables vis-à-vis de tous les médicaments à tropisme neuropsychique.
- Attention aux surdosages, aux interactions médicamenteuses et à l’insuffisance rénale.
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Françoise Amouroux
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