L’Europe restreint provisoirement l’usage du daclizumab (Zinbryta) aux scléroses en plaques très actives et très évolutives.
L'Agence européenne du médicament vient de restreindre provisoirement l’usage du daclizumab (Zinbryta) aux patients atteints de sclérose en plaques très actives et non répondeurs aux autres traitements, ainsi qu’aux patients ayant une maladie d’évolution rapide qui ne peuvent pas être traités par d’autres médicaments. De plus, ce traitement ne doit pas être administré aux patients ayant une maladie hépatique. « Ces recommandations sont des mesures transitoires, alors que la réévaluation du Zinbryta est en cours », indique l'Agence européenne du médicament (EMA). Cette réévaluation a été initiée à la suite du décès d’une patiente atteinte d'une insuffisance hépatique fulminante au cours d’une étude observationnelle, et après la notification de quatre autres cas d’atteintes hépatiques graves.
Rappelons qu'en Europe, Zinbryta (daclizumab) est indiqué dans le traitement des adultes présentant des formes récurrentes de sclérose en plaques. En France, il n’est pas encore commercialisé mais son dossier est bien avancé : la Haute Autorité de santé a jugé, début 2017, que son service médical rendu était important dans le traitement de la sclérose en plaques avec poussées, et la Commission de la transparence a donné un avis favorable pour sa prise en charge à 65 %.
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