Une surveillance proactive de l’ensemble des événements post-vaccinaux a été mise en œuvre dans le cadre d’un Plan de gestion des risques mis en place au niveau national et européen.
Celle-ci comprend, notamment, la participation d‘un groupe national référent composé d’experts cliniciens et épidémiologistes, chargé notamment, si nécessaire, d’analyser les éventuels cas de manifestations auto-immunes qui pourraient être déclarés (au réseau national des 31 Centres régionaux de pharmacovigilance et aux laboratoires fabricants), et de mettre en place des études épidémiologiques en France pour la surveillance de ces vaccins, et la réalisation avec la Caisse Nationale d’Assurance-maladie des Travailleurs Salariés (CNAMTS) d’une étude de surveillance de l’incidence des maladies auto-immunes entrant dans le cadre des Affections de Longue Durée (ALD) sur les jeunes filles et femmes, vaccinées ou non et affiliées au régime général de l’assurance-maladie.
Aucune augmentation significative de l’incidence des pathologies auto-immunes (parmi lesquelles la sclérose en plaques) n’a été à ce jour mise en relation avec ces vaccins.
Le Comité pour l’évaluation des risques en matière de pharmacovigilance de l’Agence européenne des médicaments a rappelé le 6 décembre 2013 que les données actuellement disponibles confirment le rapport bénéfice/risque favorable des vaccins contre les papillomavirus.
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