MIEUX que le paracétamol, l’ibuprofène et l’aspirine, la représentation mentale ! Mais pas n’importe laquelle. C’est ce que suggère l’étonnante étude menée par des chercheurs américains de l’université de Californie (Los Angeles). Pour tester leur hypothèse, ils ont soumis quelque 28 étudiantes à de petites stimulations nociceptives - comprenez, brûlures et autres piqûres. Durant ces gentilles séances de tortures, les cobayes humains étaient plongés, ou non, dans la contemplation d’un cliché de l’être aimé. Résultat : si la photo est bonne, la simple observation du visage de l’amour a rendu la douleur plus supportable. Un nouvel antalgique sur papier glacé ? Peut-être. Quoi qu’il en soit, ces résultats confirment que « la représentation photographique du partenaire amoureux peut atténuer les processus douloureux », concluent les auteurs de l’étude. Plus surprenant, le portrait photographique serait, dans certains cas, plus antalgique encore que l’être aimé en chaire et en os. Joseph Nicephore Niepce ne savait pas, en inventant la photographie, qu’il contribuerait un jour aux progrès de la thérapeutique.
Un cliché de l’être aimé comme antalgique
Si la photo est bonne
Publié le 03/12/2009
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Crédit photo : DR
« Picture’s worth : partner photographs reduce expérimentaly induced pain », dans Psychological Science.
› D.D.
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2708
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