Dans l’état actuel des connaissances scientifiques, lors du diagnostic, il n’est pas possible de distinguer les cancers qui vont évoluer, qui sont majoritaires, de ceux qui n’auraient pas évolué en l’absence de dépistage. On parle de surdiagnostic. Dans les études les plus rigoureuses, ce risque est estimé à moins de 20 %. La balance bénéfice/risque est d’autant plus défavorable que le dépistage concerne les femmes jeunes et/ou sans facteur de risque. De même, Il n’est pas possible de prédire l’évolution d’une lésion cancéreuse lorsqu’elle est dépistée ; ainsi il est proposé par précaution de traiter l’ensemble des cancers détectés. Cela correspond à un surtraitement pour un cancer in situ sur trois qui n’aurait pas évolué. Toutefois, la HAS rappelle et confirme l’intérêt du dépistage organisé chez les femmes de 50 à 74 ans et partage la mise au point publiée par l’InCA en septembre 2013 sur les éléments de la controverse.
Surdiagnostic et surtraitement
Publié le 26/05/2014
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3096
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques