Cette décision fait suite à l’avis émis en 2016 par la commission de transparence de la Haute Autorité de santé jugeant l’efficacité de ces médicaments faible et entraînant de potentiels événements indésirables graves d’ordre digestif, cardiovasculaire et neuropsychiatrique.
D’après France Alzheimer, « aucune étude ne remet en cause l’efficacité des traitements symptomatiques de la MA. Aucun signal de pharmacovigilance défavorable ou de problème d’inocuité n’a été signalé par les autorités sanitaires. Bien au contraire, l’ensemble des études concluent à l’efficacité des médicaments – certes modeste mais pertinente pour un certain nombre d’entre eux – pour le traitement symptomatique de la MA, de la maladie à corps de Lewy et des troubles cognitifs dans le cadre de la maladie de Parkinson. Mieux, le caractère favorable de la balance bénéfice-risque a été confirmé par trois grandes méta-analyses, le National Institute for Health and Care Excellence du Royaume-Uni et la revue scientifique Cochrane. Pour tenter de s’opposer à l’arrêté du 1er juin 2018 fixant le déremboursement de ces médicaments au 1er août, plusieurs sociétés savantes, soutenues par France Alzheimer, avaient déposé, le 27 juillet dernier, un recours contentieux devant le Conseil d’État. Cette demande est toujours en cours : les parties concernées attendent la réponse du Conseil d’État.
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