LE TRAITEMENT de l’herpès génital repose sur la prescription d’un médicament antiviral par voie orale. Celui-ci agit à la fois sur la réduction de la durée et de la fréquence des poussées et sur la prévention de la transmission de la maladie. Utilisé dès le tout début des prodromes, ce traitement réduit la charge virale et peut enrayer (de façon très rare) la poussée. « Cependant, il n’a pas d’effets avérés sur les symptômes type démangeaisons, brûlure, rappelle le Dr Susanne Braig, gynécologue au CH d’Annecy. Il agit sur la réplication virale mais pas sur la douleur. De même, les topiques antiviraux n’ont pas démontré leur efficacité dans le traitement symptomatique de l’herpès génital. Les crèmes antivirales ne doivent pas être appliquées lorsque la lésion est constituée, au contraire, en période de crise il faut utiliser des produits qui ont une action très douce », précise-t-elle. À la symptomatologie douloureuse s’ajoutent la gêne, la honte et la culpabilité provoquées par une infection qui touche à la sphère intime, il en résulte un impact important sur la qualité de vie. « L’infection est mal vécue sur le plan psychologique, affectif, sexuel, familial et social », souligne le Dr Bruno Halioua, dermatologue à l’Institut Alfred Fournier. Ainsi, les patients continuent de souffrir et les professionnels de santé restent désarmés face à ce besoin thérapeutique non satisfait depuis près de vingt ans. Le gel Clareva vient enfin combler ce vide thérapeutique, il constitue le premier traitement local des symptômes douloureux de l’herpès génital.
Des patients rapidement soulagés.
Clareva gel est un dispositif médical formulé à base de triglycérides oxydés, extraits d’acides gras essentiels du maïs. Il forme un film couvrant invisible qui protège la peau lésée. Par un effet biomécanique, l’application du gel sur les lésions réduit la douleur ainsi que les autres symptômes (brûlure, prurit et picotements) tout en protégeant l’épiderme et/ou la muqueuse des agressions extérieures. De plus, elle maintient un environnement humide favorable à la cicatrisation et à la guérison. L’efficacité et la tolérance de Clareva gel ont été démontrées lors d’une étude de référence versus aciclovir crème et placebo. Le traitement était utilisé au rythme de cinq applications par jour. Sur l’ensemble des quatre symptômes subjectifs évalués, l’amélioration s’est manifestée plus rapidement pour le groupe Clareva, avec une diminution du score cumulatif de 53 % dès les premières 24 heures ; de même la réduction du score de douleur était significativement plus importante que dans les deux autres groupes. Ce score de 61 % dès les premières 24 heures témoigne d’un soulagement net et rapide. Le délai de cicatrisation est lui aussi significativement plus court, avec une moyenne de 9,6 jours pour Clareva gel et 17 jours pour le placebo.
Sur le plan de la tolérance, aucune différence dans les effets indésirables n’a été observée entre les trois groupes : le traitement local par Clareva est bien toléré. Le statut OTC du produit (non soumis à prescription médicale obligatoire) offre d’autres atouts : un accès facilité au traitement dans les pharmacies, un gage de liberté et l’assurance d’un soulagement rapide en cas de poussée, et aussi l’occasion d’évoquer la maladie et d’ouvrir un dialogue pharmacien-patient.
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