POUR être efficace sur un ulcère de jambe, la pression obtenue par le bandage doit être de 30 à 40 mmHg. Les systèmes de bandage multitype sont les plus performants, mais la superposition des couches est inconfortable et lourde à porter et à supporter. « Certains bandages sont douloureux et doivent être retirés la nuit ; ils doivent être refaits tous les jours par un soignant et ils ne permettent pas le chaussage, souligne Sébastien Gaillagot, chef de produit UrgoK2. De fait, ils sont mal acceptés par le patient qui abandonne ce type de compression, souvent au profit des bas de compression qui ne sont pas aussi efficaces car la pression exercée est plus faible, de l’ordre de 20 mmHg. Or l’enjeu majeur de la compression veineuse est l’observance du traitement, c’est pourquoi Urgo Médical a développé UrgoK2. »
Ce nouveau système permet de réaliser des bandages plus fins, avec la bonne pression compressive, grâce à un étalonnage astucieux. La première bande au contact de la peau est une bande capitonnée à allongement court (75 %), elle est équivalente à trois couches d’un système multitype classique en quatre couches. La compression obtenue est uniforme, la bande procure un effet de massage important au cours de la marche, bénéfique pour le retour veineux. Elle délivre 80 % de la pression totale et permet une absorption des exsudats éventuels. Douce et souple, elle est confortable pour le patient et son épaisseur protège les reliefs osseux et comble les creux. La seconde bande permet d’obtenir une pression supplémentaire et de maintenir le système en place jusqu’à sept jours. C’est une bande cohésive à allongement long (160 %) à chaque tour de spire sur elle-même, elle évite le glissement des bandes. Ainsi, le système est maintenu de façon durable, y compris la nuit, et il permet de se chausser. Les deux bandes sont étalonnées grâce à des marqueurs en ellipses, pour obtenir les pressions thérapeutiques requises, elles doivent être étirées de façon à transformer les ellipses en ronds. « Ce système d’étalonnage évite les pressions trop importantes, dangereuses pour la vascularisation des membres inférieurs, ou trop faibles, inefficaces précise le responsable de produit. Lorsque l’étalonnage est respecté, l’ensemble des deux bandes délivre une pression de 40 mmHg. »
Une association gagnante.
L’étude de non-infériorité Odyssey a montré qu’UrgoK2 était au moins aussi efficace que le système en quatre bandes Profore, dans la prise en charge des ulcères de jambe d’origine veineuse. Une étude clinique réalisée auprès d’une trentaine d’infirmières expérimentées a confirmé la facilité de pose et la sécurité du système (la juste pression est obtenue dès la première pose par 85 % des soignants), ainsi que le gain de temps par rapport au système multitype de référence. Le traitement par UrgoK2 doit être adapté à la circonférence de la cheville et deux formats différents sont proposés pour des circonférences de chevilles, de 18 à 25 cm, ou de 25 à 32 cm. De plus, UrgoK2 est disponible en trois largeurs, dont une taille standard de 10 cm et deux largeurs de 8 et 12 cm. Une version sans latex est spécifiquement adaptée aux soignants ou patients allergiques au latex.
Si Urgo Médical est entré de plain-pied dans la compression médicale de l’ulcère veineux, le laboratoire n’oublie pas que, sous la compression, le pansement utilisé a une grande importance. Le pansement UrgoStart a déjà démontré sa supériorité avec l’étude clinique, comparative double aveugle, Challenge. Aujourd’hui, les nouvelles présentations micro-adhérentes vont faciliter la pose, quelle que soit la zone à traiter, et une nouvelle forme talon permet d’agir au plus près sur les escarres talonnières et sur les plaies du pied. « Ainsi, l’association UrgoK2 et UrgoStart pour la prise en charge des ulcères veineux de jambe est, actuellement, la stratégie thérapeutique la mieux documentée, aussi bien en terme d’efficacité clinique que de rapport coût/efficacité », se félicite Gaël Mateo chef de produit Urgo Médical. Avec des produits performants et simples à utiliser, Urgo Médical démontre qu’il est possible d’éviter des soins longs et pénibles à plus de 300 000 patients concernés en France, tout en réduisant le coût global du traitement.
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