UNE ÉTUDE, réalisée par des chercheurs du CEA et de l’université Joseph-Fourier de Grenoble, publiée dans « Biomaterials » (www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0142961211012282), suggère qu’une exposition chronique aux nanoparticules de dioxyde de titane (nano-TiO2) « pourrait entraîner leur accumulation dans le cerveau avec un risque de perturbation de certaines fonctions cérébrales ». Grâce à un modèle cellulaire, utilisé par l’industrie pharmaceutique pour tester les candidats-médicaments lors d’études précliniques, Émilie Brun et coll. ont montré qu’une exposition aiguë et/ou chronique in vitro aux nano-TiO2 entraînait leur accumulation dans les cellules endothéliales cérébrales. Ces nanoparticules altèrent la barrière hémato-encéphalique, essentielle pour la protection du cerveau, et provoquent une inflammation cérébro-vasculaire. Les chercheurs ont également observé une diminution de l’activité de la P-glycoprotéine, une protéine présente dans les cellules endothéliales et dont le rôle est de bloquer les toxines susceptibles de pénétrer le système nerveux central. Les nanoparticules de dioxyde de titane sont produites à l’échelle industrielle et sont utilisées dans de nombreux produits, aussi bien dans des peintures que dans des cosmétiques (protections solaires) ou des systèmes de dépollution (revêtements autonettoyants).
NANOPARTICULES
Un risque pour le cerveau
Publié le 17/11/2011
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Bucky balle. Les fullerènes sont des molécules de carbone à structure hexagonale ou pentagonale...
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2876
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