UNE NOUVELLE approche vaccinale contre le rotavirus vient d’être testée par des chercheurs de l’université de Tufts (Massachusetts). Une immunisation a été obtenue chez des souris par des instillations par voie nasale. Cette préparation possède en outre plusieurs autres atouts pour une vaccination de masse en pays d’endémie : son coût de production plutôt modeste et sa résistance à la chaleur.
L’équipe de John Herrmann a utilisé un Bacillus subtilis, une bactérie non pathogène. Ils l’ont modifié afin de lui faire exprimer, sur sa membrane ou dans son cytoplasme, des protéines bactériennes ou virales. Dès lors, l’exposition d’un sujet ou d’un animal à ces antigènes crée une réaction immune vaccinante.
Des premiers essais avaient été réalisés avec le bacille tétanique. B. subtilis en exprimait la toxine qui a pu vacciner des souris. Des essais de refroidissement et de chauffage avaient alors montré la stabilité de la préparation.
Ce projet de vaccin nasal contre les rotavirus n’en est qu’aux stades de développement. Il faudra encore tester sa tolérance et son efficacité chez l’humain.
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