PALUSTRIS Rhodopseudomonas, bactérie Gram négatif, a récemment attiré l’attention des chercheurs pour avoir montré une extraordinaire capacité à s’adapter à différents métabolismes. Pour savoir comment le micro-organisme parvenait à croître en toutes circonstances, l’équipe de Peter Girgius, de l’université de Harvard, s’est penchée sur ses performances énergétiques. Elle a ainsi découvert que la bactérie utilisait le « transfert d’électron extracellulaire » comme source d’énergie. À savoir que Palustris Rhodopseudomonas utilisait la conductivité naturelle pour retirer des électrons des minéraux qui sont dans le sol et dans les résidus, tout en restant à la surface pour absorber de la lumière solaire et en extraire l’énergie. Ce procédé lui permet ainsi de prélever de l’électricité et de l’incorporer à son métabolisme. Fabriquer une batterie électrique vivante, tel pourrait être l’une des étonnantes applications de cette drôle de bactérie. À moins que l’industrie pharmaceutique ne s’empare de cet « électro-organisme » pour une destinée plus galénique que technologique.
Microbiologie
Une bactérie nourrie à l’électricité
Par
Publié le 27/03/2014
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
D.D.
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3080
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques