LES VARIATIONS des symptômes de la constipation rendent problématique l’établissement de données épidémiologiques fiables. D’un point de vue académique, la pathologie est définie selon les critères de Rome III. Dans le cas de la constipation fonctionnelle chronique de l’adulte, le diagnostic est principalement fondé sur l’interrogatoire du patient et l’examen clinique à la recherche d’une cause organique éventuelle.
Une fois le diagnostic établi, la stratégie thérapeutique est bien cadrée, elle privilégie en première intention une bonne hygiène de vie comportant une activité physique régulière (l’équivalent d’une marche de 30 minutes par jour), une prise en charge nutritionnelle assurant une alimentation riche en fibres (fruits, légumes, céréales) et une hydratation optimale. « Des trois recommandations, les apports en eau constituent une mesure prioritaire estime le Dr Laurence Plumey, médecin nutritionniste à l’hôpital Necker (Paris). Sur le plan quantitatif, une partie de l’eau consommée par l’organisme arrive au niveau du côlon où elle permet d’hydrater le bolus intestinal et les selles ; une hydratation correcte et suffisante a un impact favorable sur la fréquence et le volume des selles, contribuant ainsi au bon fonctionnement du transit », rappelle-t-elle.
De fait, il est recommandé d’apporter chaque jour à l’organisme 2 à 2,5 litres d’eau par l’alimentation et les boissons afin d’équilibrer la balance hydrique. Toutefois, sur le plan qualitatif, toutes les eaux de boisson ne se valent pas. Hépar est une eau très minéralisée dont la composition fait apparaître sur le résidu sec des taux très élevés de calcium (549 mg/l), de magnésium (119 mg/l) et de sulfates (1 530 mg/l). Elle est reconnue par l’Académie nationale de médecine pour ses bienfaits purgatifs et elle est prescrite en cure aux thermes, notamment pour le traitement d’affections digestives. Dès 1999, une étude menée sur des nourrissons souffrant de constipation primaire avait montré un effet positif de la consommation d’eau Hépar. Les équipes de Nestlé Waters ont voulu soutenir son bénéfice sur le transit intestinal au plus haut niveau scientifique.
Moins de recours aux laxatifs.
« En 2012, une étude a été menée en France, auprès de 62 médecins généralistes, sur une population de femmes (244) âgées de 18 à 60 ans, souffrant de constipation fonctionnelle définie par les critères de Rome III, résume le Dr Florence Constant, responsable des recherches cliniques chez Nestlé Waters. L’objectif était d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’Hépar chez ces femmes qui, par ailleurs, mangeaient régulièrement des fruits et des légumes et avaient une activité physique. La méthodologie suivie était identique à celle utilisée pour les médicaments : étude randomisée, contrôlée, en double aveugle versus un groupe témoin buvant une eau faiblement minéralisée. » Afin de faciliter les échanges avec les professionnels de santé, les patientes ont utilisé l’échelle de Bristol ; cet outil visuel permet d’évaluer, selon sept items, la consistance des selles, qui est considérée comme un meilleur indicateur du transit colique que leur fréquence. La réponse au traitement était évaluée au moyen d’un score composite basé sur deux des critères de Rome III.
Au final, la consommation d’un litre d’Hépar par jour, durant deux à quatre semaines, s’est révélée être un traitement efficace du transit : la consistance des selles est significativement améliorée, avec une réduction de la proportion de selles dures et une forte augmentation du nombre de selles normales. Ce bénéfice est maintenu jusqu’à la quatrième semaine avec une très bonne tolérance. Par ailleurs, le fait de boire un litre d’Hépar tout au long de la journée est apparu particulièrement efficace chez les patientes dont les douleurs abdominales étaient les plus sévères à l’inclusion. De plus, l’étude montre que le recours aux laxatifs (propylène glycol) est bien plus faible dans le groupe Hépar. Cette efficacité prouvée cliniquement s’explique par la forte teneur en sulfates et en magnésium qui provoquerait une accélération du transit, une augmentation du poids des selles et un changement de leur consistance. Dans l’étude, on constate une relation effet-dose linéaire entre la quantité de sulfates et de magnésium absorbée et la réponse au traitement.
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