LES DERMATOSES inflammatoires chroniques ont un retentissement physique, fonctionnel, mais aussi psychologique, qui altère la qualité de vie des patients qui en souffrent. Leur caractère affichant constitue un handicap qui complique les relations sociales, affectives et sexuelles. Ce retentissement n’est pas forcément proportionnel à l’étendue des lésions, il est comparable à celui observé dans certaines maladies chroniques graves comme les cancers, les rhumatismes, le diabète ou les maladies cardiaques. Les impacts psychologiques (exaspération, découragement, dépression, altération de l’estime de soi) liés à la chronicité des pathologies rendent également difficile la bonne observance des traitements, pénalisant leur efficacité.
Les dermocorticoïdes appliqués sous forme de crèmes ou de pommades occupent une large place dans l’arsenal thérapeutique des dermatoses inflammatoires chroniques. Cependant, les patients n’en sont pas satisfaits, ils leur reprochent leurs contraintes d’application, leur texture trop grasse, leur caractère malodorant et leur manque d’efficacité. Ils sont en attente d’un traitement topique facile à utiliser, adapté à leur rythme de vie de tous les jours, bien toléré, avec des résultats rapides et un bon contrôle à long terme de leur pathologie. La forme galénique de Bétésil (valérate de bétaméthasone) en film bioadhésif assure un traitement rapide et efficace grâce à sa forme semi-occlusive. D’un même geste, il permet d’appliquer le traitement de façon très ciblée et de masquer les lésions.
Une amélioration plus marquée dans l’eczéma.
Les Laboratoires Genévrier ont présenté l’étude Libere réalisée entre août 2013 et mars 2014, évaluant l’utilisation en pratique courante de ce dermocorticoïde. Cette étude observationnelle, prospective et multicentrique incluait 258 patients. Son objectif principal était de décrire les dermatoses inflammatoires traitées par Bétésil en médecine libérale, principalement le psoriasis en plaques (49 %) et l’eczéma (34 %), en précisant les caractéristiques, l’historique des traitements et la raison du choix thérapeutique par Bétésil. Parmi les objectifs secondaires, ont été évaluées la qualité de vie des patients avant et après traitement selon les échelles DLQI (dermatology life quality index) et PGA (physician global assessment) et la satisfaction globale du traitement par les médecins (dermatologues et généralistes) et les malades. Les déterminants de la prescription de Bétésil étaient son efficacité (63,6 %) sa galénique (60,5 %) et sa simplicité d’utilisation (66,3 %).
Cette étude met donc en avant une prescription du dermocorticoïde en film bioadhésif conforme aux indications. Alors que les études cliniques du dossier d’AMM ont étudié son efficacité dans le psoriasis, l’étude Libere, réalisée en conditions réelles, montre l’intérêt et l’impact favorable de Bétésil sur la qualité de vie dans l’ensemble des dermatoses inflammatoires, et plus particulièrement dans l’eczéma : 98,8 % des médecins et 95,2 % des patients étaient satisfaits du traitement dans cette indication. Chez le malade peu observant ou « corticophobe », le film bioadhésif permet de maîtriser la dose de dermocorticoïde administrée, le principe actif est retenu dans la couche cornée pour exercer une action forte, seulement de faibles quantités atteignent le derme. De plus, 72,5 % des patients se sont montrés satisfaits de sa rapidité d’action et 90,4 % d’entre eux ont estimé qu’il était plus efficace que les traitements antérieurs. Simple à poser, propre, fin, souple et discret, le médicament répond aux attentes des patients : 70,9 % ont apprécié la forme galénique, 75,3 % sa facilité de pose. Son remboursement à 65 % facilite son accès au plus grand nombre. Quelle que soit la pathologie, Bétésil a un intérêt sur les lésions bien localisées et situées dans des endroits difficiles à traiter (genoux, coudes, face antérieure du tibia) grâce à sa forme rectangulaire de 7,5 cm x 10 cm. Il est possible d’appliquer jusqu’à six films par jour sur le corps.
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