Pour la première fois, une étude démontre que l’initiation d’un traitement antirétroviral avant l’âge de six mois chez les nourrissons infectés par le VIH, présente des bénéfices virologiques et immunitaires observés jusqu’à l’âge adulte.
Une étude physiopathologie française s’est attachée à évaluer les bénéfices virologiques et immunologiques à court et long terme de l’initiation précoce du traitement chez l’enfant.
Menée par l’par l’Agence publique française de recherches sur le sida et les hépatites virales (ANRS), agence autonome de l’INSERM, et l’unité épidémiologie & physiopathologie des virus oncogènes Institut Pasteur, l'étude ANRS CLEAC a porté sur 46 enfants de cinq à douze ans et 30 adolescents de treize à dix-huit ans qui vivent avec le VIH depuis la naissance. 36 d’entre eux ont débuté un traitement antirétroviral avant l’âge de six mois et 40 ont initié leur traitement après l’âge de deux ans.
Dévoilant les premiers résultats de l'étude, les chercheurs indiquent que le taux d’ADN viral est significativement plus bas chez les enfants ayant initié leur traitement avant l’âge de six mois par rapport à ceux l’ayant commencé après l’âge de deux ans. Fait intéressant, ce réservoir viral bas persiste également chez les adolescents traités précocement. « Et ce, alors que certains d’entre eux prennent leur traitement de façon moins régulière », notent les auteurs de l’étude.
À l’analyse immunologique des lymphocytes T naïfs, l’équipe a par ailleurs observé que les cellules immunitaires étaient plus nombreuses chez les enfants ayant initié leur traitement avant l’âge de six mois. Cette différence n’a pas été relevée chez les adolescents.
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