Une expérimentation menée aux États-Unis confirme le temps gagné pour acheminer un défibrillateur sur le lieu d'un arrêt cardiaque grâce aux drones.
Décrite dans une lettre publiée hier dans le « Journal of the American Medical Association » (JAMA), l'expérimentation dévoile que le temps d'acheminement moyen par drone est de 3 minutes, là où les moyens terrestres classiques en comptent 22. Après analyse de 18 sorties à des distances médianes de 3,2 km pendant 72 heures en octobre 2016, « Le Quotidien du Médecin » note qu'il « s'écoulait en médiane 3 secondes entre la prise de décision de l'intervention et le départ du drone, une durée à comparer aux 3 minutes écoulées avant qu'une équipe de secours traditionnelle ne quitte les locaux des services d'urgences ». Le temps d'attente pour les « victimes virtuelles » a été compris entre 3 minutes et 3 secondes d'une part, et 8 minutes et 33 secondes d'autre part, « contre 22 minutes avec l'envoi d'une équipe d'urgence classique ». Soit un temps d'intervention divisé par plus de 7 pour acheminer un défibrillateur cardiaque avec ce drone mis au point par l'agence suédoise des transports et la société suédoise FlyPulse.
Le taux de survie lors d'un arrêt cardiaque en dehors de l'hôpital est de 8 à 10 %, survie qui est très corrélée à la durée écoulée entre l'arrêt cardiaque et le début de la défibrillation. Les chercheurs soulignent que le gain de temps obtenu est « cliniquement important, néanmoins, davantage de tests de vol, de développements techniques et d'évaluation de l'intégration de ces drones dans la réglementation de l'aviation civile seront nécessaires ».
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