1/ Télésurveillance
De plus en plus de pharmacies installent des caméras de surveillance dans leur espace de vente, de façon bien visible. Objectif ? Réduire la démarque inconnue grâce à une surveillance 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, et plus globalement décourager les actes de malveillance. Diverses sociétés se sont spécialisées dans la vidéosurveillance et peuvent conseiller utilement les titulaires. La technologie permet désormais d’avoir un réseau de caméras directement reliées à un ordinateur, voire au logiciel officinal utilisé. Il est même possible pour le pharmacien de visionner en direct, ou sur enregistrement, à partir de n’importe quel ordinateur, tablette ou smartphone, et cela à distance. La plupart des systèmes de télésurveillance proposent des options complémentaires comme la vision de nuit ou une alerte en cas d’intrusion.
2/ Les logiciels officinaux
Là encore, les logiciels officinaux évoluent avec leur temps et proposent maintenant un accès à la plupart des fonctionnalités à distance, à partir d’un ordinateur, d’une tablette ou d’un smartphone. Inutile désormais d’être physiquement présent à l’officine pour faire sa comptabilité, gérer ses stocks et ses facturations, passer commande, vérifier ses tableaux de bord. Une évolution pratique aussi pour avoir une réponse immédiate concernant son officine, où que l’on se trouve et à n’importe quel moment du jour ou de la nuit. Et aussi parce que le pharmacien est appelé à se déplacer, notamment au domicile du patient, que ce soit pour apporter des médicaments, ou dans le cadre d’activités liées au maintien à domicile, à l’oxygénothérapie ou à son intégration dans un réseau de soin. Aux éditeurs de logiciels de penser à l’ergonomie de leur offre sur tablettes et mobiles, et de penser aux applications spécifiques, comme celle contrôlant la chaîne du froid ou encore celle qui permet de connaître les produits achetés via l’automate de façade.
3/ Chez le patient
Il ne s’agit pas là de pilotage à distance de l’officine pour le pharmacien, mais de la mise en place de projets de surveillance dans certaines pathologies. Il en est de plus en plus question dans le cadre de la coordination interprofessionnelle avec d’autres soignants, afin d’apporter au patient une prise en charge optimisée. Différentes offres sont actuellement en développement, incluant plusieurs professionnels de santé, le patient et une plate-forme unique d’échange. Divers outils pourront s’y connecter, allant du thermomètre à l’électrocardiographe, en passant par un oxymètre, un actimètre, un capteur de fragilité, etc., qui pourront envoyer les mesures relevées en temps réel aux professionnels de santé concernés.
4/ e-learning
À nouveau, il n’est pas question de contrôle à distance de sa pharmacie mais plutôt d’utiliser des outils modernes pour exercer son métier. Et pour le faire bien, il est nécessaire de suivre des formations continues régulières. Or il n’est pas toujours aisé de s’absenter de l’officine pour suivre des formations présentielles. L’une des solutions consiste, pour certains thèmes, à suivre une formation via Internet, d’un ordinateur ou d’une tablette, au sein de l’officine ou ailleurs.
5/ Tiers payant externalisé
Plusieurs sociétés proposent d’externaliser le tiers payant. Pour le titulaire, c’est une charge de travail en moins, prise en main par des experts de ce type de gestion. La plupart promettent ainsi de réduire les impayés tout en libérant du temps à l’ensemble de l’équipe officinale. Ici, ce n’est plus le titulaire qui pilote son officine à distance mais la société gestionnaire du tiers payant qui utilise les moyens technologiques à distance pour effectuer ce travail à la place de l’équipe.
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