Prescriptions

La fin du papier

Publié le 05/12/2011
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La numérisation, en attendant la dématérialisation totale

La numérisation, en attendant la dématérialisation totale
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LES TROIS-QUARTS des pharmacies devraient passer à la numérisation des ordonnances d’ici à la fin de l’année 2012 et 100 % début 2013, indique la Caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM). Aujourd’hui, 900 officines scannent déjà les prescriptions. Mais ce chiffre devrait se développer rapidement depuis la signature par les syndicats d’officinaux et l’assurance-maladie, à la mi-novembre, d’un avenant prévoyant la généralisation du dispositif. Pour l’heure, les ordonnances scannées sont collectées sur un CD-Rom, puis adressées tous les quinze jours. L’idée est d’aller plus loin et de supprimer progressivement la gravure sur CD-Rom. Les pharmacies télétransmettront les ordonnances directement vers un serveur informatique sécurisé, explique ainsi en substance la CNAM. Enfin, étape ultime, la fin des prescriptions papiers : à partir de 2014, les médecins seront invités à passer à l’ordonnance électronique. Au final, gain de temps et d’argent devraient être au rendez-vous. Pour les officinaux qui consacrent chaque soir, en moyenne, deux heures à classer et mettre sous pli des ordonnances, comme le souligne le directeur général de la CNAM, Frédéric van Roekeghem. Pour l’assurance-maladie également, qui gère 750 millions de prescriptions par an, pour un coût total de 4 millions d’euros. « À Paris, c’est un camion de six tonnes de papiers qui arrive chaque semaine à la Caisse primaire », illustre l’organisme payeur.


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2881