LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN.- Quelle est la sinistralité moyenne des officines dans le domaine des dommages aux biens ?
JEAN-FRANÇOIS LACAZE.- Sur les 9 000 contrats d’officines en cours dans notre mutuelle, certains sinistres comme les dégâts des eaux, notamment, sont récurrents. Mais pour les gros sinistres, c’est-à-dire ceux qui empêchent l’assuré de pouvoir continuer à exploiter son officine, on n’en compte guère plus de quatre ou cinq par an.
Quel est le premier réflexe à avoir après un sinistre ?
C’est de contacter son assureur le plus rapidement possible pour que les mesures adaptées à la situation puissent être prises. En cas de cambriolage avec bris de la vitrine, par exemple, nous pouvons intervenir dans la nuit pour sécuriser la pharmacie, en posant un panneau provisoire ou en dépêchant un gardien.
Les indemnisations sont-elles toujours limitées aux montants prévus par le contrat ?
Non, dans les cas de sinistres graves, le service de gestion peut alerter notre Président qui lui-même, en fonction de la gravité de l’événement, peut décider avec le conseil d’administration et après réunion d’une assemblée extraordinaire, d’indemniser le pharmacien au-delà de ce qui est prévu à son contrat, et beaucoup plus rapidement.
C’est ce que nous avons fait par exemple avec M. Rubinstein, de la pharmacie du Pont du Rhin, qui a brûlé en 2009. L’incendie s’est déclaré le samedi vers 18 heures, et nous étions présents sur place dès le dimanche matin avant que les engins de chantiers ne commencent à déblayer le site le lundi.
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