PROPOSANT déjà plusieurs formations officinales présentielles ou via son « Initiative pour vos patients, leur santé et leurs traitements » (IPST), dans le cadre du DPC, IFMO lance ces jours-ci des formations à distance pouvant, elles aussi, être validées pour ce dernier. Développées à travers sa marque Qualipharm, ces formations, liées à des thèmes de santé publique, peuvent être visionnées à l’officine, mais ne se concluent pas simplement par une série de QCM. Ici, au contraire, le pharmacien est invité, quinze jours après la formation, à évaluer ses nouvelles connaissances lors d’une session de cas de comptoirs. Un mois plus tard, cette mise en pratique fait l’objet d’une nouvelle évaluation. « Il s’agit d’une démarche de qualité concrète, avec la mise en application de ce qui a été enseigné », souligne le directeur général d’IFMO, Jean-Luc Bury. Les trois premiers sujets validants portent sur les anticoagulants oraux, l’asthme et les troubles du sommeil. À côté de ces sujets de DPC, IFMO lance aussi une formation continue à distance plus classique, non validantes et volontaire, et qui aborde déjà une dizaine de sujets.
Des bornes interactives.
Par ailleurs, le groupement innove en matière de communication, avec le développement des « Box Pharmélia », grosses bornes interactives installées directement dans les officines. « À l’heure où les patients viennent de moins en moins souvent à l’officine, à cause des grands conditionnements ou de la masse d’information obtenue sur Internet, ces Box doivent leur permettre de trouver, à la pharmacie, ce qu’ils n’obtiennent pas ailleurs… et donc leur donner envie de revenir plus souvent », explique M. Bury.
En pratique, les clients de la pharmacie peuvent consulter ces bornes lors de leur passage, et choisir les thèmes qui les intéressent. Ensuite, ils peuvent s’y connecter, toujours sur place, avec leur profil pour obtenir une information plus ciblée sur les sujets qui les concernent, ou demander un rendez-vous ou un entretien avec le spécialiste, à l’officine, d’un sujet précis. La Box leur permet aussi de s’inscrire pour recevoir régulièrement, sur leur ordinateur ou leur téléphone, des informations ou des alertes sur les thèmes de leur choix. « Les Box vont montrer aux clients tout ce que peut faire une pharmacie, et qu’ils ont tendance à oublier quand ils sont seuls chez eux devant leur écran », poursuivent les promoteurs du système. Il s’agit d’une communication ciblée et adaptée aux attentes de chaque client qui, à l’inverse de l’Internet classique, redonne un rôle central à la pharmacie. Les premières Box seront installées dans les officines des adhérents à partir de la mi-décembre.
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