Chez Froilabo, la question de la conservation des médicaments et vaccins thermosensibles est la priorité absolue. Très engagée dans la défense et la promotion des recommandations ordinales, l’entreprise milite clairement pour une application pure et simple de la législation. Voici quelques éléments de l’argumentaire développé par Jean-Louis Ligonnet (Froilabo) :
« Suite à la sortie récente de nombreux médicaments et vaccins thermosensibles, nécessitant une température de conservation homogène et maîtrisée, comprise entre +2° et +8 °C, le Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens (Groupe de travail du 15 mai 2006), (et dernièrement l’édition de décembre 2009), est venu réglementer par des textes officiels, ces nouvelles dispositions, de conservation aux normes, précisant que chaque appareil doit être qualifié et maintenu dans cet état qualifié.
Ces recommandations, demandant aux officines de s’équiper avec des appareils certifiés, après tests réussis en 9 points du volume de stockage, ne sont pourtant pas appliquées, et aucun contrôle strict, ne vient vérifier, et en contraindre réellement l’application.
Pourtant une réalité s’impose depuis quelques années :
- Les laboratoires mettent à la disposition des malades un nombre de médicaments de plus en plus importants, - de plus en plus sensibles, - de plus en plus performants, - de plus en plus coûteux,
- Les textes de l’ordre des pharmaciens, précisent que chaque appareil livré doit être qualifié et maintenu dans cet état qualifié (texte du 15 mai 2006, et de fin décembre 2009),
- Les impératifs sont précisément identifiés,
- La qualification officielle existe, et l’organisme référent est connu, (COFRAC ou équivalent Européen)
- Les spécialistes dans le domaine médical,- l’ensemble des organismes de tutelles, - et les articles des revues spécialisées, soulignent unanimement l’importance d’une conservation adaptée et performante,
- Tous les fournisseurs d’enceintes thermostatiques argumentent aujourd’hui sur le respect de la norme NFX 15140, et la conformité « COFRAC » de leurs appareils.
Partant de l’évidence reconnue, que seule une qualification neutre, et officielle peut servir de référence, pourquoi dans ces conditions ne pas obliger toutes les pharmacies à s’équiper en conformité, en exigeant, que chaque appareil livré soit accompagné de son certificat « personnel et officiel » de certification COFRAC, (ou équivalent Européen), seule preuve tangible et reconnue de conformité.
Un constat édifiant, s’impose aujourd’hui : il y a plus de contrôles, dans le domaine de la restauration, et de la grande distribution, que dans le domaine pharmaceutique, et médical (...).
En conclusion, tout existe aujourd’hui pour faire appliquer immédiatement ces recommandations, et garantir ainsi la santé des patients, et la responsabilité engagée des pharmaciens. Alors, pourquoi attendre ? »
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