Les grèves de routiers avec blocages des dépôts de carburants ne manquent jamais de me donner des sueurs froides. Je me montre exemplaire, je ne cède jamais à la panique, je n'achète pas de l'essence quand je n'en ai pas besoin, je ne stocke pas du carburant dans un jerrican, j'évite d'utiliser ma voiture. Quand j'ai bien appliqué tous les principes civiques exposés par un gouvernement rationnel que je semble être le seul à entendre, je mesure les conséquences négatives de mon attitude : je ne peux plus rouler, ce qui pose souvent un problème à un journaliste. Bien entendu, au bout de quelques jours, les stations-services qui ont encore du carburant sont prises d'assaut et l'espoir d'en trouver s'amenuise avant de disparaître. Hier matin, sur mon chemin, je pouvais constater déjà que des stations étaient fermées, ou ne livraient qu'une sorte d'essence, ou que des dizaines de voitures faisaient la queue, indifférentes aux embouteillages qu'elles provoquaient. La vérité, c'est que, au moment de la pénurie, c'est chacun pour soi.
Humeur
Essence et existence
Publié le 28/09/2017
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Richard Liscia
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3375
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