L'entrée en vigueur de la prescription électronique obligatoire en Belgique, prévue au 1er janvier avant d'être reportée à début juin, est encore loin d’être une réalité.
La procédure est en cours. C’est en tout cas ce qu’indique l’INAMI, la Sécurité sociale belge, alors que de nombreux médecins et pharmaciens se plaignent de ne pas avoir accès à la prescription électronique. Ce dispositif, qui devait être obligatoire au 1er janvier, puis au 1er juin, connaît en effet certains bugs notamment dans le cryptage des préparations magistrales, la lecture des prescriptions hors ligne, ou encore en cas d'un accès difficile lié aux conditions d’exercice (consultations d’urgence notamment). L’utilisation de l’application web de prescription PARIS (Prescription & Autorisation Requesting Information System), mise à disposition des prescripteurs qui ne disposent pas d’un dossier médical informatisé, pose aussi certains problèmes.
Mais l’INAMI insiste, la prescription électronique est « sur les rails », et si elle ne peut pas encore être rendue obligatoire, environ 15 000 praticiens ont tout de même déjà émis près de 3,5 millions d'e-ordonnances. L'INAMI incite les médecins à s'engager dans la prescription électronique des médicaments « pour que cette évolution positive puisse continuer ».
De son côté, l’Association pharmaceutique belge (APB) explique que le système Recip-e permet aux prescripteurs (médecins, dentistes et sages-femmes) d’envoyer de manière sécurisée des prescriptions électroniques de médicaments vers un serveur. Elles y sont cryptées et conservées jusqu’à ce qu’un pharmacien, librement choisi par le patient, les délivre.
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