UNE DÉRÉGLEMENTATION peut en cacher une autre. C’est l’un des arguments utilisés par les taxis dans leur combat contre UberPOP, le service de transport entre particuliers développé par la société américaine Uber via son application pour téléphone mobile. Ce service, jugé d’ailleurs « illégal » par le gouvernement, remet carrément en cause le monopole dont bénéficient les taxis pour le transport des personnes. Et peut-être demain celui d’autres professions, comme celui des officines pour la vente de médicaments. En effet, Uber a engagé plusieurs procédures judiciaires pour contester la constitutionnalité de la loi Thévenoud qui interdit de proposer une prestation de transport routier « à titre onéreux » si l’on n’est pas enregistré comme chauffeur de taxi ou VTC. Le groupe américain a même déposé deux plaintes contre la France auprès de la Commission européenne afin d’obtenir l’annulation de cette loi. De là à penser que si Uber obtient gain de cause, d’autres monopoles viendraient à vaciller, il n’y a qu’un pas.
Les monopoles attaqués
Bientôt des UberPharmaciens ?
Publié le 29/06/2015
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3191
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