Facebook, Instagram, Twitter… Ces très ludiques « filets électroniques » tendus au-dessus de nos têtes nous mèneront-ils au paradis ou en enfer ?
À vrai dire, on ne saurait qualifier définitivement nos chers réseaux sociaux, tant il est patent que leurs usages, plus ou moins raisonnés, peuvent aussi bien sortir les uns de l'isolement - créer du lien est bien ce pour quoi ils sont faits - que pousser d'autres au suicide… Pourtant, une utilisation aux apparences des plus vertueuses pourrait bien racheter une conscience à ces bruissantes bulles à conversations : celle qui met le big data au service de l'épidémiologie. Prenant très au sérieux cette capacité, le « Bulletin épidémiologique hebdomadaire » (BEH) vient ainsi de publier les résultats d'une étude qui explore l'intérêt de Twitter dans la surveillance de la grippe saisonnière. Comparés aux remontées des réseaux de surveillance classiques, les tweets relatifs à la grippe ont été extraits, comptabilisés, et « nettoyés » par un puissant algorithme. Résultats ? « Les données Twitter permettraient, en complément des systèmes existants, un suivi de l'épidémie de grippe saisonnière en France », concluent les auteurs. À vérifier. Et à rapprocher sans doute d'un illustre prédécesseur dans cette voie de l'épidémiologie assistée par Internet. Lancé en 2008, le service Google Flu Trends qui revendiquait lui aussi l'analyse et le traitement pertinents des requêtes des internautes autour de quelques mots-clés évocateurs d'épidémie de grippe, a été interrompu en 2015. Crédible au début - même nous, avions été séduits (notre article du 09/03/09) - le service s'est en effet avéré surestimer les épidémies de grippe. En 2013, une véritable dérive amenait Google Flu Trends à produire des prévisions américaines 50 % supérieures à celles des Centers For Disease Control and Prevention. Paradis ou enfer ? Les réseaux sociaux ne manquent en tout cas pas de bonnes intentions… dont l'enfer est, dit-on, pavé.
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