Depuis le 1er janvier, les modalités pour refuser de donner ses organes après son décès ont changé. Le registre des refus en ligne sera bientôt disponible.
Après une large campagne de communication en fin d'année pour informer des nouvelles modalités de refus du don d'organe, l'Agence de biomédecine mettra prochainement à disposition un registre des refus en ligne. Une façon de faciliter la démarche qui, jusqu'alors, consistait en l'envoi d'un courrier contenant un formulaire rempli et une copie de pièce d'identité. Le site prévoit également la possibilité de formuler un refus partiel en excluant certains organes comme le cœur ou les cornées.
L'opposition au don d'organes peut toujours se faire sur papier libre ou bien en l'exprimant à sa famille, charge à cette dernière de faire valoir par écrit les circonstances dans lesquelles leur proche a exprimé son refus. En théorie, une simple opposition orale ne suffit plus. Dans les faits, il n'y aura pas prélèvement en cas d'opposition formelle des familles, le but de la réforme n'étant pas d'aller au conflit mais de rendre la démarche plus solennelle pour exprimer son refus.
Le registre des refus en ligne permettra non seulement d'exprimer son opposition à un prélèvement pour une greffe d'organes et de tissus, mais aussi un refus de prélèvement pour la recherche scientifique et un refus d'autopsie. Créé en 1998, le registre national des refus comptait 150 000 inscrits en décembre dernier, un chiffre peu élevé au regard des 15 % de Français hostiles au don d'organes.
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