LE GERS met en avant une progression du chiffre d’affaires du marché pharmaceutique français en 2014, à +3,4 %, mais note que l’officine est entrée « en récession durable (-2 %) ». Son chiffre d’affaires atteint péniblement les 20 milliards d’euros, soit 400 millions de moins qu’en 2013, enregistrant une baisse à la fois sur le remboursable (-1,9 %) et le non remboursable (-3,1 %). En volume, la baisse est de 1,2 % pour 2,9 milliards de boîtes.
Le premier facteur de décroissance est attribué aux baisses de prix, dont le montant total pour 2014 est de 675 millions d’euros. Les classes thérapeutiques les plus touchées sont les statines, les antiépileptiques, les antiagrégants plaquettaires, les antipsychotiques, les IEC (inhibiteurs de l’enzyme de conversion) et les antidépresseurs.
Le non remboursable souffre particulièrement en 2014, mais la décroissance a été ralentie en décembre par la grève des généralistes qui a entraîné un rebond sur la vente de médicaments sans ordonnance.
Seul segment tirant le marché officinal vers le haut, les prescriptions hospitalières pèsent pour 28 % des prescriptions délivrées en ville (+4,1 %).
La croissance du marché pharmaceutique global repose essentiellement sur l’arrivée de nouveaux produits dans l’hépatite C : Sovaldi, Olysio et Daklinza expliquent à eux seuls 12,6 % de la croissance du marché hospitalier.
« Côté régulation, les années passent mais le décor ne change pas : plus de 60 % des économies inscrites en LFSS 2015 (…) concernent le poste médicament. » Des économies qui n’ont malheureusement pas réduit les déficits sociaux mais qui, combinées à d’autres mesures, ont évité « une forte aggravation ».
Près de 40 % du chiffre d’affaires
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